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Il était un papillon

12/12/2021

Il était un papillon

Une amie porte un haut « papillon » pour son anniversaire.
J’apprends qu’ elle l’a acheté dans une recyclerie.


Quelques recherches plus tard, nous voici en visite à la recyclerie de Couze-et-Saint-Front en Dordogne, de son vrai nom le Tri-porteur24 .


Le nom lui même me fait sourire, je sens de belles choses.


Nous ne sommes pas déçus. Le nom est très bien choisi et correspond au lieu et aux énergies.
Il n’y a pas que le tri qui soit porteur. La belle énergie, les sourires et la gentillesse des salariés et des bénévoles que nous rencontrons portent bien plus encore.


Je ne vais pas vous raconter l’historique de l’association, ni l’explication du fonctionnement du dépôt des objets jusqu’ à leur vente. C’est super intéressant cependant, je l’ai découvert en y passant un après-midi.
Pour les curieux c’est ici https://letriporteur24.wordpress.com/


Et le mieux c’est encore d’aller les rencontrer si le coeur vous en dit.


Ce dont je voudrais vous parler ici, c’est de l’âme que j’ai trouvée en ces lieux.

Comme en promenade, il faut parfois lever les yeux pour découvrir des pépites.


Au dessus de la caisse, une banderole explique :
« le fonctionnement de notre association est collectif. Ici il n’y a pas de chef, il y a des personnes responsables mandatées pour accomplir des actions précises. »


Une horizontalité assumée, qui se retrouve dans les statuts.


Cela me remplie de joie. En tout cas pour ce que cela m’évoque et me dit, ce n’est que ma vision.


C’est l’application concrète d’un autre mode de fonctionnement que le système vertical mis en place dans beaucoup de structures, associatives ou pas.
Donc cela peut fonctionner. Bien sûr, je n’ai pas le recul pour savoir si cela fonctionne de façon fluide ou pas, à grande échelle ou pas.
Peu importe, il faut un bout de quelque chose pour pouvoir l’améliorer et le faire grandir. Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas que de belles idées, c’est du concret. Et ça, c’est chouette. Je trouve.


Ensuite c’est aussi la concrétisation de l’idée selon laquelle le monde a besoin de chacun, comme un rayon de soleil. Chacun a sa place et une place pour chacun en fonction de ce qu’il est et non d’une case dans laquelle il devrait entrer.
A partir de ce qu’il est, de ce qu’il aime, de ses capacités, de ses compétences. Dans la joie. Justement par ce qu’on lui permet d’être lui.

Ainsi une bénévole qui a travaillé avec les enfants, se trouve utile et à sa place dans le rayon jouets/puériculture. Elle connaît le sujet et peut être en accord avec ses valeurs. Concrètement.


Un autre aura plus d’attirance pour les livres, un autre pour les objets électriques, électroniques, techniques, technologiques !


Pour autant personne n’est enfermé dans « sa case ».


Clairement pourquoi essayer d’être une rose quand on est une tulipe !


Je pense que cette organisation à petite échelle, peut se développer bien au-delà, pour chacun de nous.
Nous avons tous notre place. Et les autres ont besoin que nous prenions notre place.
Nous avons tous besoin que le boulanger soit boulanger. Bien sûr nous pourrions nous en passer, mais ce serait moins bien.


Il n’y a pas de grands ou petits rôles. Il n’y en a pas un qui a un « super » rôle ou le « meilleur » rôle. Celui qui doit sourire pour réconforter est aussi important que les autres.


A la recyclerie, c’est pareil. Oui, il est possible de faire « sans » quelqu’un, mais avec, c’est mieux. Parce qu’il a cette compétence. Et bien d’autres compétences d’ailleurs, et parce que c’est lui.


Certains prénoms résonnent souvent… quand la compétence a pour deuxième prénom « expérience » !!

Une salariée m’expliquait que les emplois ont été créés pour que le fonctionnement de la recyclerie et l’ouverture du local ne repose pas sur les bénévoles.


Si, pour l’exemple, on fait des catégories, les salariés sont dans l’ensemble plus jeunes que les bénévoles.


Ainsi l’échange des connaissances et des compétences de chacun est riche et utile pour tous.


Les « jeunes » acquièrent des « réflexes de ventes », (même si ce n’est pas leur formation initiale). Ils maîtrisent les technologies de communication, etc...


De leur côté les « plus âgés » connaissent les objets parfois anciens qui sont déposés à la recyclerie : les textiles d’autrefois, leur utilité, leur fabrication par exemple.


Bien sûr il y a aussi des personnalités différentes. Certains sont plus à l’aise, d’autres plus en retrait.


Là encore, reconnaître que quelqu’un a les connaissances et peut répondre à telle question, ce n’est pas dire que l’on ne vaut rien par ailleurs, c’est que nous possédons d’autres savoirs.


Je parlais plus haut des salariés. Ils ont très gentiment accepté de discuter avec moi. S’il peut paraître « normal », en tout cas plus que souhaitable que les bénévoles viennent par plaisir et par leur volonté, pensez-vous que la recyclerie recycle aussi les gens ?


Quelques mots des salariés (non exhaustif) :


- j’avais fait les études qui correspondent à ce poste
- je voulais travailler ici
- j’ai lu l’annonce et j’ai cru qu’elle avait été écrite pour moi
- je voulais m’investir


En ce qui me concerne, entendre des salariés aussi heureux d’être là, me met en joie.
Redonne espoir, tout est possible.


N’est ce pas formidable pour une entreprise ?


Les salariés me racontaient même à quel point ce travail est bénéfique pour eux sur un plan personnel :
beaucoup d’objets sont déposés à la recyclerie. Une partie du travail est de décider pour ce grand nombre de dons si « oui » on garde, ça vaut le coup, on peut le remettre en état. Ou au contraire si « non », là ce n’est pas possible.


Ainsi me disaient-ils, pour ceux qui avaient du mal à dire non ou à prendre une décision, l’apprentissage a été « obligatoire » !
A tel point que même dans leur vie personnelle certains peuvent s’étonner que maintenant, ils disent « non ».


Je trouve aussi une grande conscience (c’est mon avis), d’être dans la même barque, qu’ils ont leur place à prendre pour faire perdurer l’association et donc leur travail, et que cela passe par un équilibre de rentabilité salarié.


Quand on pense qu’il y a des entreprises qui veulent imposer toujours plus de rentabilité aux salariés, quitte à passer par la force et le conflit...


Certes ils ne sont pas employés à temps plein et peut-être qu’ils changeraient bien deux ou trois choses.
Mais c’est aussi un lieu de vie pour chacun, une étape qui durera le temps nécessaire pour que chacun y prenne et donne ce qu’il doit. Comme toute expérience. Me semble-t-il.


Le Tri-porteur24 fonctionne concrètement sur les principes, entre autre :
- d’horizontalité
- de valorisation des compétences de chacun
- de partage d’expérience
- d’investissement spontané des salariés, contents d’être là
Le Tri-porteur24 , ne fait-il pas depuis longtemps ce que certains aujourd’hui qualifient de « monde de demain », bien différent de celui connu jusqu’ici ?


Au travers de leur mission de « recyclage » d’objets ayant déjà vécus, ne sont-ils pas précurseurs dans leurs choix de fonctionnement ?


« Ce que la chenille appelle la fin du monde, le maître l’appelle papillon » Richard BACH


Des objets qui finissent leur première mission et destinés à la poubelle, des histoires personnelles dans l’impasse en fin de cycle. Et la chenille se transforme en papillon.

Il existe d’autres associations/entreprises vivant concrètement ces belles valeurs. Longue vie à eux et qu’ils se multiplient !


Ce n’est pas pour autant parfait et tout peut toujours être amélioré.
Trouver un juste équilibre pour chaque chose et le réinterroger à chaque instant.


S’émerveiller de ce qui nous rends heureux et valoriser ce vers quoi on veut aller, plutôt que de focaliser sur ce qui ne va pas.


Mon intention ici était de partager mon ressenti sur l’expérience d’usager et de bénévole le temps d’une après-midi.


Ce n’est donc pas La Vérité, je ne prétends pas les connaître parfaitement, ni eux, ni l’association. Ce n’est que Ma vérité, celle de ces instants là.


Merci à chacun d’eux pour leur accueil et leur confiance.

Ressources

09/11/2021

Ressources

Il me semble en avoir déjà parlé, pour ce qui me concerne je suis convaincue (et je l'ai fait, donc vécu également), que tout commence par soi.

 

Changer ce qui se passe en soi pour changer se qui se passe à l'extérieur de soi.

 

Il existe mile et une façon de s'y prendre selon ce qui vous parle et vous convient : psy, arts, stages, formations, sport, coaching, copines,...

 

Pour ma part j'ai mixé plusieurs approches selon les moments, mes envies et ma propre évolution.

 

Je vous propose ici deux sites qui me servent beaucoup (en attendant d'en découvrir d'autres) :

 

- Virginie L'ascension

 

- Lulumineuse

 

Virginie et Lulumineuse ont la gentillesse de mettre à disposition beaucoup de contenu gratuit.

Merci à elles.

 

Ainsi de la théorie à la pratique, chacun peut être autonome et compléter selon ses moyens et ses besoins par les directs et autres enseignements payants.

 

Et pour ceux qui préfèrent la version papier, elles sont également auteures.

 

Si vous souhaitez en discuter n'hésitez pas à me laisser un message. Si vous ne voyez pas le lien entre leurs enseignements et votre vie quotidienne, nous povons en parler. Il parait que j'ai le "don d'appuyer là où ça fait mal"... mais avec le plus grand amour bien sur et si vous le souhaitez !!!!

 

Quoi qu'il en soit bonne visite et bonne lecture si vous avez l'élan de parcourir leurs sites.

 

Petit rappel :

 

Quoi que l'on vous dise ou vous propose, gardez votre esprit critique et votre libre arbitre !

Ecoutez votre coeur et vos ressentis. Si  cela ne vous parle pas c'est que ce n'est pas juste pour vous ou pas à cet instant.

Vous seul détenez Votre vérité mais pas La vérité. Personne ne connait La vérité, chacun a Sa vérité, qui toutes ensemble sont la vérité.

 

A très vite

 

Nouvelle envie, nouvelle expérience

20/10/2021

Nouvelle envie, nouvelle expérience

J'avais envie de l'écrire, j'ai eu envie de l'illustrer et de l'imprimer... puis de le partager.

 

Ce texte propose aux petits comme aux grands qui ont peur des chiens (ou tout autre peur d'ailleurs), un cheminement, une réfléxion, une compréhension, des pistes pour mieux vivre en harmonie avec les chiens.

 

Il peut être lu seul, lu aux enfants par les parents, être support à d'autres explications, point de départ de discussions, de partages, de réflexions et de ressentis.

 

Ou tout autre chose ! N'hésitez pas à me donner de ses nouvelles et des votres via le formulaire contact.

 

Figures de style français 2nde générale

21/09/2021

Figures de style français 2nde générale

Avertissement / Attention :

 

Il s'agit d'un schéma que j'ai fait à partir du cours d'un élève de seconde générale pour l'aider à réviser.

Cela ne constitue pas un cours en lui même.

Le contenu est à vérifier/adapter en fonction de votre propre cours.

 

Joyeux français à tous !

 

Le "normal" est un miracle

14/04/2021

Le "normal" est un miracle

Les "petites" choses du quotidien sont de "grandes" choses.

 

Il arrive que nous en prenions conscience lorsque nous les perdons momentanément ou durablement.

 

Mais au-delà d'y avoir accès ou pas, elles auraient simplement pu être différentes ou ne pas exister.

 

Il faut des inventeurs, des créateurs pour chaque objet ou service du quotidien.

Et chaque jour il faut que des personnes oeuvrent pour que nous puissions les utiliser presque machinalement parfois, sans même y penser.

 

Qu'ils oeuvrent avec amour, sinon avec l'envie de bien faire et de servir, d'aider.

 

Tout pourrait être différent, rien n'est acquis. Dans un sens comme dans l'autre.

 

Règles, limites ou laisser faire

13/04/2021

Règles, limites ou laisser faire

Dire non à un enfant n'est pas synonyme de perdre son amour.

 

Bien sur il y a dire non et... dire non. Là encore toutes les formes existent, avec des effets et des conséquences différentes.

 

Chercher à l'extérieur des règles établies et se placer derrière elles pour dire "on ne fait pas ça", "ça c'est mal" est une posssibilité.

Ou chercher à l'extérieur la validation de l'enfant qui sera spontanément d'accord pour légitimer ce qui lui est dit et être toujours d'accord en est une autre.

 

Y a-t-il une piste à se placer à l'intérieur de nous-même? Au lieu d'exprimer des règles ou demander un accord, exprimer nos propres limites ?

 

Rendant ainsi chacun responsable de soi-même, en charge d'exprimer ses limites.

 

Par exemple, pour moi, à l'intérieur de moi, il est juste à cet instant de pouvoir dormir. Sans même se jsutifier, juste pour moi à cet instant c'est ainsi. A cet instant qu'en est-il pour toi ? Tu n'as pas sommeil et tu voudrais jouer. Il est alors possible de créer une option qui tienne compte de chacun.

 

Il me semble que ce n'est pas incompatible avec le fait que l'adulte, qui est garant de la sécurité et de la santé de l'enfant, décide, in fine.

Ce n'est pas incompatible non plus avec le fait de ne pas être d'accord, l'option retenue n'est pas obligatoirement et constament le désir de l'enfant.

 

Mais il me semble que cette piste a l'avantage de poser question à nous-même. Ainsi le parent qui accepte telle ou telle demande, aura alors l'occasion de se poser réellement la question de ses envies à lui, personnellement.

 

Il pourra peut-être remarquer qu'il accepte des choses dont au fond il n'a pas envie. Qu'il accepte sans même se poser la question en disant "il faut écouter les enfants" ou "s'il demande c'est qu'il en a besoin" ou autre. Pour des raisons extérieures à lui qu'il n'a pas pris le temps d'observer et de définir pour lui-même. Est-ce que je suis d'accord avec ces affirmations ? Est-ce que cela me convient ?

Du même coup, la réponse à ce questionnement intérieur peut varier en fonction des jours. Ce n'est pas forcément oui tout le temps ou non tout le temps.

 

Il ne s'agit plus alors de choisir une case, une forme d'éducation. Mais de se choisir soi, de s'écouter, d'écouter l'enfant et son besoin profond (a-t-il envie de jouer/ne pas dormir ou juste de ne pas être seul par exemple).

 

 

L'outil reste un outil

12/04/2021

L'outil reste un outil

Une des croyances erronnées possibles est de confondre l'outil avec celui ou ceux qui l'utilisent.

 

Par exemple avec l'argent ou les réseaux sociaux ou peut-être même avec les voitures et surement bien d'autres choses.

 

"Ceux qui ont beaucoup d'argent sont forcément mauvais". "Ceux qui utilisent les réseaux sociaux veulent faire comme tout le monde"....

 

D'abord, vous l'aurez remarqué, ce sont des jugements.

Et les jugements ben comment dire. Vous faites ce qui vous semble juste parce que justement je vais essayer de ne pas juger moi-même les personnes ayant des jugements.

Vous me suivez ?

 

L'argent sert à échanger, les réseaux sociaux à partager et les voitures à se déplacer. Ce sont des outils.

 

Et comme tous les outils, tout dépend de l'utilisateur. Chaque outil peut être utilisé pour sa fonction première, ce à quoi a pensé l'inventeur. Ou chaque outil peut être détourné pour avoir une fonction autre qui apportera du mieux, ponctuellement ou durablement, à une personne ou à plusieurs selon la créativité de l'utilisateur.

 

Le tournevis sert à visser. Mais à l'occasion il peut servir à faire levier, ce qui pourra s'avérer utile et dépanner. Peut-être peut-il servir de tuteur pour aider une magnifique plante à pousser.

 

De la même façon tout outil peut être détourné pour avoir une fonction autre qui n'apportera pas de mieux, à personne.

 

Au final, l'utilisateur n'est pas l'outil. Il s'en sert en conscience comme moyen en gardant à l'esprit que pour un même outil, il peut exister des utilisateurs qui veulent partager du "bien" et d'autres du "moins bien".

On peut donc utiliser son argent pour en donner beaucoup et aider de nombreuses personnes ou en vouloir toujours plus et le garder pour soi. On peut utiliser les réseaux sociaux pour partager la beauté et l'amour ou l'inverse. On peut utiliser les voitures pour transporter de l'aide à ceux qui en ont besoin ou l'inverse.

 

Cela étant dit, le "bien" ou le "moins bien" dépend du point de vue de chacun et de sa propre échelle.

Plus un outil est utilisé, plus il est probable de trouver des usages qui ne nous conviennent pas.

Mais pour autant faut-il arrêter de l'utiliser ? Je ne suis pas sure.

Au fond l'idée c'est toujours l'intention de départ, en s'écoutant soi, au plus profond de soi pour l'utiliser de façon juste pour soi à cet instant.

 

 

 

La théorie et la pratique

11/04/2021

La théorie et la pratique

Comprendre le mode d'emploi d'un meuble ou comprendre comment on fait pour conduire ou comprendre le théorème de math ne veut pas dire savoir monter le meuble (et qu'il tienne), ni savoir conduire (sans accident), ni pouvoir résoudre le problème de math.

 

Ne vous êtes vous jamais agacés pour rester polis sur une notice explicative ?

Les premières heures de conduite en auto-école sont-elles si faciles ?

L'interro de math n'a-t-elle pas été un casse tête ?

 

La vie quotidienne rapelle qu'il y a la théorie et la pratique.

 

Au contraire, d'autres vont monter le meuble sans même ouvrir la notice, avoir besoin de moins de 20 heures pour avoir le niveau du permis de conduire ou encore trouver la solution du problème sans pouvoir vous expliquer comment ils ont trouvé.

 

Aucun des fonctionnement n'est à juger et aucun n'est meilleur que l'autre.

 

Par contre, il est nécessaire de passer par le corps, par le ressenti, par les cellules, pour "savoir" vraiment.

En restant au niveau du mental, de la tête, la connaissance ne permet pas toujours pour ne pas dire souvent d'ancrer ce qui est acquis et de pouvoir s'en resservir à volonté.

 

C'est le moment du "tilt" ou du "AAAAHHHHH mais oui, mais c'est bien sur" ou de l'étincelle dans les yeux d'un enfant (et des adultes aussi).

 

Très concrètement, vous avez expliqué à l'enfant comment faire du vélo, peut-être même montré comment s'y prendre. Mais il n'y parvient pas. Il faut plusieurs essais.

Et puis tout d'un coup ça y est. Il a senti à l'intérieur de son corps l'équilibre nécessaire. Ce qu'il ressent même sans trop pouvoir le décrire pour pouvoir faire du vélo.

 

Et pour les adultes ? C'est la même chose pour tout ce que nous apprenons, quelque soit l'âge.

Pour donner un exemple vous avez lu de nombreuses fois qu'il est plus favorable de ne pas se laisser emporter par ses émotions et de ne pas réagir mais plutôt de poser les choses, de respirer et d'agir ensuite.

Vous comprenez, vous savez comment faire, quand le faire, pourquoi le faire. Vous adhérez à cette vision des choses.

Et pourtant, malgré vos essais, rien n'y fait.

 

Et puis un jour, parce que vous serez prêt, parce que l'idée aura mûrie en vous, parce que vous aurez essayé de nombreuses fois et peut-être même que vous serez sur le point de penser ne pas y arriver ou pour une tout autre chose sans explication, ça va faire "tilt".

 

Peut-être pas sur le moment, mais après coup vous allez vous en rendre compte, vous allez vous voir entrain de réagir avec vos émotions et vous allez sentir en vous ce que vous avez éprouvé à ce moment là.

 

Et de fil en aiguille d'essais en essais, le temps entre le moment de la réaction et celui de la prise de conscience va se raccourcir. Jusqu'à même anticiper que cette phrase là va vous faire réagir et pouvoir conscienmment couper tout le cricuit de réaction avant qu'il ne démarre.

 

Ca y est vous venez de respirer au lieu de réagir !

 

Et quand on y arrive, on fait quoi ? Et bien il y a des gens qui vont se juger et se faire du mal tout seul, en se disant "je suis nul, c'est pourtant simple, comment n'ai-je pas réussi plus tôt,....".

 

Et bien non c'est une façon de voir les choses aussi, mais cela n'est pas très utile. Pourquoi ?

Parce que ce qui est fait est fait, donc dépenser de l'énergie à râler ne sera pas très productif.

Ensuite parce qu'il n'y a pas de hasard. Donc s'il vous a fallu ce temps plus ou moins long pour passer de la théorie à la pratique c'est qu'il y a une bonne raison. Même si vous ne voyez pas vraiment laquelle et que ce temps vous a paru terriblement long et que selon votre tête qui sait tout ça aurait dû aller plus vite.

Peut-être que vous n'étiez pas prêt, peut-être que ce n'était pas le bon moment, peut-être que vous étiez en plein apprentissage d'autre chose et que vous ne pouviez pas tout faire. Peut-être que votre tête avait trop peur de ce changement et qu'elle voulait vous protéger.

 

Alors on s'aime quoi qu'il arrive ! Et on se félicite d'avoir réussi (ça ne coulait pas de source (enfin si mais bon), vous auriez pu aussi renoncer), et d'avoir eu le courage de persévérer. On n'oublie pas de dire merci à sa tête qui a voulu nous protéger. Maintenant elle n'a plus besoin de le faire, elle est là pour autre chose.

 

Je parle de "tête" mais le "mental" ça fonctionne aussi ou le nom que vous voudrez lui donner.

 

Et clairement de mon expérience, c'est à chaque fois pareil, c'est quand on enlève la volonté de faire (qui vient de la tête), qu'il se passe des choses dans le corps.

Apprendre sans apprendre

07/04/2021

Apprendre sans apprendre

Comme je l'évoquais dans l'article sur "l'obligation" de l'école et des devoirs (ici), il n'y a pas que les cours pour apprendre.

 

Le terme apprendre tel qu'il est utilisé à propos de l'école et des devoirs/leçons peut avoir un sens restrictif.

 

On pourrait croire qu'il s'agit juste de retenir des données et de savoir les réciter sur commande quand le prof t'interroge.

 

Du coup vu comme ça en effet, ça perd tout son intérêt et tout son sens. Et c'est la que revient la célèbre phrase d'enfants/ados : "mais ça sert à rien d'apprendre ..."

 

En faisant appel à notre mémoire, je pense que chacun de nous a appris à marcher... sans trop se demander si c'est utile ou pas.

 

Voici le lien d'une recherche sur l’étymologie (d'où vient le mot) du verbe apprendre  (https://www.cnrtl.fr/etymologie/apprendre), on trouve : étudier, acquérir une connaissance ou encore fixer dans sa mémoire entre autre.

 

N'est-ce pas ce que vous avez fait avec votre console de jeux vidéo ?

 

Bref vous l'aurez compris, tout ça pour dire que apprendre ce n'est pas que dans les manuels scolaires.

 

Oui et donc ?

 

Et bien donc, sachez que tous vos apprentissages (y compris les jeux vidéos) sont bénéfiques. Cela permet une gymnastique de l'esprit qui facilite les choses.

 

Concrètement, ne vous dites pas que tout ce que vous apprendrez viendra de l'école ou ne viendra pas. Suivez vos envies et les questions que vous vous posez. Faites des recherches par vous même. C'est plus motivant, vous êtes acteurs donc vous retenez mieux, ça vous enrichit, c'est vous qui fixez les règles donc c'est un jeu et non plus une contrainte. Et revoilà la joie !... d'apprendre.

 

Au cas où :

- ce n'est pas parce que vous faites une recherche pour savoir comment on réalise telle recette de cuisine que vous deviendrez forcément cuisinier.

- une recherche ne doit pas forcément durer 8 heures et faire 20 pages

- vous n'êtes pas obligés de faire toutes les cherches (sans fin d'ailleurs) sur un sujet en une fois. Vous pouvez juste chercher la réponse à la question du moment.

 

Donc pas de stress, écoutez vous. Mais surtout :

 

- Gardez votre esprit critique, ne croyez pas tout ce que vous trouvez sur parole, demandez vous ce que vous ressentez, ce que vous en pensez, comparez avec d'autres sources sur le même sujet.

 

Apprendre pour soi c’est …
    Pouvoir partager avec les autres, discuter
       Se questionner, cultiver sa curiosité
           Suivre sa joie

 


Nous avons tous des talents créatifs naturels.

 

Apprendre ?

07/04/2021

Apprendre ?

Poursuivons mon article précédent (ici) sur l'obligation de l'école et des devoirs.

 

Maintenant que tu as un peu réfléchi à la question, que tu as peut-être choisi comment te positionner par rapport à ces "obligations et contraintes", je te propose de réfléchir à ta façon d'apprendre.

 

Quand tu veux te souvenir de quelque chose qui n'a aucun rapport avec l'école, une chanson, un nom de site internet ou de jeux vidéo, comment fais-tu pour être sur de le retrouver ?

Écrire, lire, écouter, associer à une couleur, une chanson ou une personne ?

 

Si tu n'as aucune idée ou si tu as des pistes sur ta façon d’apprendre, c'est ok.

 

Je te propose de faire quelques essais et observations pour affiner tes perceptions.

 

Définis un temps d'observation (1 semaine par exemple) et note, chaque fois que tu l'observes, ce que tu as retenu et comment. 

 

Pour les leçons, teste une nouvelle méthode en premier, à chaque fois (pour voir quel est le résultat avant que la répétition de la leçon ne trouble cet effet). Tu peux avoir une méthode différente selon les matières et les spécificités de chaque matière. 

 

Par exemple, tu peux apprendre différemment une série de dates en histoire et la leçon d'histoire, ou l'histoire et les maths. A la fin de la période d'observation, privilégie ce que tu ressens à l'intérieur de toi comme plus amusant à poursuivre.
Je ne t'ai pas dit ? Le secret de tout c'est la joie !

 


Je me laisse imprégner par le contenu

- l'écouter (quelqu'un me le lit)
- le lire encore et encore et encore plus le soir avant de s'endormir
- l'écrire (le recopier en mettant des couleurs)
- le synthétiser (faire un résumé)
- le dessiner (faire un ou des schémas)

 

Je m’imprègne du contenu

- expliquer le cours à quelqu'un (comme un super prof)
- faire les devoirs avec quelqu'un qui n'a pas compris (et répondre à ses questions)
- faire des exercices encore et encore (avec le corrigé à proximité pour pouvoir vérifier et comprendre ensuite)

- réciter à quelqu'un encore et encore

- imaginer un tableau ou une scène (pour apprendre une poésie par exemple)

 

Et toi comment fais-tu ? Dis moi dans la page contact.

 

Il peut y avoir de nombreuses autres manières de s'y prendre.

Mais pour moi, l'essentiel à la fois pour être sur d'avoir compris et pour pouvoir le réutiliser, c'est d'avoir trouvé un sens, une logique à la leçon.

 

Comme ça la notion à apprendre (le sujet de la leçon) ressemble à des briques de construction. Et le jour du contrôle, quelque soit la question, tu peux réutiliser une brique ou une autre pour répondre selon ce dont tu as besoin.

 

Du coup pour donner du sens et trouver la logique à la leçon, il est important que tu poses des questions quand tu ne comprends pas ou que ça ne te semble pas logique. A tes profs, parents, grands frères/soeurs, copain qui a compris, autre ! Je veux bien t'aider si tu le souhaites (ici) mais si tu es mineur (moins de 18 ans), contacte moi avec tes parents.

 

Un jour tu as pensé que ce serait super d'apprendre "comme ça" (en faisant une peinture, un dessin, une chanson,...) ? Et bien vas-y essaie !


Règles du jeu :
- toujours en sécurité pour toi et pour les autres (non, pas en marchant les yeux fermés  sur une corniche)
- avec les moyens dont tu disposes et/ou en accord avec tes parents (non on n'achète pas un studio d'enregistrement même si tu veux faire des chansons de tes cours)
- écoute ta créativité (la forme doit faciliter le fond) : faire un tableau aquarelle pour apprendre la leçon de français ? ok !


Apprendre pour soi c’est …
    Maintenir haut son niveau d’énergie pour suivre ses envies
        Laisser le cerveau absorber et ordonner ce qu’on a appris
            Etre fier de ce qu’on a fait pendant ce temps de travail

 

Et toi ? Est-ce que tu crois en toi ?